Le Sea Bubble, petit bateau « volant » qui se déplace sans bruit et sans polluer, sera expérimenté pour la première fois au monde à Paris en mars 2017.
Un concept aux airs futuristes
Si vous n’aimez pas le métro, ni même les excursions en voiture, ce concept devrait vous séduire. Après la création de l’hydroptère – bateau qui vole -, Alain Thébault met désormais au point une voiture électrique surfant à la surface de la Seine et qui peut transporter jusqu’à quatre passagers en plus du conducteur, d’un point à un autre. Les premiers véhicules Sea Bubble seront testés dans la capitale à partir de février et seront mis en service pour le grand public à compter du mois de mars.
Un véhicule au design futuriste qui permettra ainsi de désengorger les rues parisiennes et de créer également un moyen de transport écologique, 100% électrique.
Le petit bateau écologique
La comparaison n’est pas anodine car la Sea Bubble a été conçue par Alain Thébault, inventeur de l’hydroptère, un bateau qui a recours à la même technologie. Équipé de deux moteurs électriques, le véhicule s’élève au-dessus des flots grâce à ses deux foils, des lames immergées pareilles à celles qui équipent certains navires du Vendée Globe. Sa vitesse de pointe est de 18 km/h. Il offre également 80 à 100 km d’autonomie et recharge ses batteries amarrée à son embarcadère grâce à l’énergie produite par des panneaux solaires et des hydroliennes.
Un soutien au-delà des espérances
Chaque véhicule coûte 12 000 euros pièce pour sa fabrication. Une centaine de pré-commandes ont déjà été effectuées. Les soutiens sont nombreux : on compte notamment Henri Seydoux, patron de Parrot (entreprise de drones), le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, ou encore Anne Hidalgo, la maire de Paris. Cette dernière souhaite que Paris soit la première capitale mondiale à tester les bulles, dès le printemps 2017.
Une start-up pleine d’ambition
Les Sea Bubbles fonctionneraient dans un premier temps à la manière des véhicules avec chauffeur (VTC), par le biais d’une application et à des prix similaires. Mais l’idée est de les rendre complètement automatiques et autonomes pour en faire un véritable moyen de transport en location, à l’instar des Velib’ et Autolib’. Outre Paris, les villes de Londres, Melbourne, Sydney et Miami s’intéressent également au projet.